Commençons par le commencement…
Je suis arrivée à la page 52 du livre et j'ai déjà quelques petites choses à dire.D'abord, j'ai remarqué l'humour décapant, l'ironie et le franc-parler de Maxime qui me font rire ou sourire (presque) à chaque fois.
Extraits :
"Sans trop savoir ce que je faisais, je me suis connecté également à ma messagerie en ligne préférée, où je n'avais pas fait d'apparition depuis presque 48 heures, ce qui devait plonger la communauté dans un désarroi bien compréhensible. Je n'y ai trouvé qu'Alexandra, les autres s'étant probablement livrés à un suicide collectif en ne me voyant pas revenir." (Page 36)--> L'ironie est ici bien présente. Les personnes qui ne perçoivent pas l'ironie dans ce livre, ne pourront pas l'apprécier, je pense.
"- Maxime, tu es encore devant l'ordinateur…
Une petite phrase souvent entendue, pour laquelle j'ai ma réponse toute prête :
- Eh oui, j'ai déjà essayé derrière, mais on voit moins bien…" (Page 27-28)
"- Bonjour, c'est Véronique, du club de bridge. Vous allez bien? Pourrais-je parler à Elisabeth, s'il vous plaît?
Je me suis demandé ce qu'il convenait de faire : lui dire que j'allais très bien, merci, et raccrocher ? Les gens qui demandent si on va bien sans attendre de réponse, ça m'énerve." (Page 34)
Maintenant que je suis à la page 52, j'essaie de deviner la suite avant de continuer à lire. Il arrive plusieurs péripéties à Maxime. Actuellement, il est en train de se faire arrêter par un policier car une personne pense qu'il a essayé de rentrer par effraction chez sa grand-mère. (Il essayait de rentrer par la fenêtre).
Je pense qu'il va être emmené au poste de police, qu'il va expliquer sa situation au policier et qu'ensuite, le policier va le conduire à l'hôpital pour rejoindre sa grand-mère.
Cependant, je pense que d'autres péripéties vont lui arriver ! Je me réjouis de lire la suite.
Je suis actuellement à la page 72. Je ressens le besoin de m'arrêter dans ma lecture pour deux choses. D'abord, pour confirmer que j'avais en partie raison pour la suite de l'histoire lors de mon dernier arrêt sur la lecture. Ensuite, pour parler d'une chose qui me surprend agréablement dans ce livre. Je ne sais pas si les autres lecteurs le ressentent autant que moi mais l'auteur fait régulièrement référence à des oeuvres connues et, en général, plutôt actuelles (films, séries, chansons…) que je connais et je trouve que cela rend la lecture agréable. On se dit : " tiens, oui je vois " et cela permet de rentrer davantage dans l'histoire. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est le moment où il fait allusion à la chanson "Where is my mind ?" car c'est une chanson que j'écoute régulièrement et grâce à cela, j'ai pu parfaitement imaginer la scène du livre. C'est la même chose pour les séries et les films. Je les ai presque tous vus et cela me permet de voir directement où l'auteur veut en venir à travers ces références. Par exemple, quand Maxime parle au médecin, qu'il fait référence à Dr House, on a tous (ou presque) l'image de Dr House en tête et cela nous fait rire.
J'ai quelque chose à rajouter à propos de ces références. Elles sont parfois très connues mais anciennes et c'est à cela que l'on remarque l'intelligence et la culture de Maxime. Un exemple ? Le Cid de Corneille.
Quelques exemples :
Séries/films
Dr House
New York Section criminelle
Sherlock Holmes (film avec Robert Downey Jr.)
Un dîner presque parfait
Homer Simpson
Fight Club
Dexter
Les aventures de Tintin
C'est pas Sorcier
Chansons
Gorillaz - Dare
Seven Nation Army - Popopo
Pixies - Where is my mind ?
Arctic Monkeys-My propeller
MGMT- Kids
La liste est complétée au fur et à mesure de ma lecture. Je n'y mets que les chansons et les oeuvres que j'apprécie et que je connais.
L'auteur
Le fait que l'auteur utilise des références si connues et souvent actuelles (pas toujours) m'intriguait. J'ai donc effectué des recherches sur cet auteur.
Anne Percin est une auteure française. D'où, peut-être, les quelques références françaises : un dîner presque parfait, Questions pour un Champion, La Nouvelle Star ainsi que les autres séries américaines ou anglaises qui passent sur la chaîne française. Elle a également reçu le prix Farniente en 2011 pour "Comment (bien) rater ses vacances". Qu'est-ce que le prix Farniente ? --> Cliquez ici
La suite au prochain arrêt !
Je suis à la page 100
Je n'ai pas ressenti le besoin de m'arrêter mais j'en étais tout simplement obligée. Je ne peux que confirmer le fait que l'auteur utilise beaucoup de références. Et je pense que cela va être le cas tout au long du livre. Je trouve cela vraiment intéressant comme je l'ai signalé lors de mon dernier arrêt de lecture. Personnellement, je fais des liens avec ces références. Lorsque c'est une chanson que je connais, je me la chante en tête et lorsque je ne la connais pas, je vais l'écouter sur Youtube. Lorsque c'est un film (que je connais), je vois immédiatement où l'auteure veut en venir, à quel personnage où à quel moment de l'histoire elle fait allusion. Par contre, les films que je ne connaissais pas, j'ai eu envie de les regarder !
Le narrateur
En effet, ce livre raconte la vie d'un adolescent. Cette histoire est justement racontée en "je" par Maxime et cela permet de rentrer complètement dans son histoire. De plus, les notes de bas de page réalisée par l'auteur dans le but de nous interpeler, de nous faire rire sont simplement excellentes. Celle que j'ai appréciée le plus jusqu'à présent ?"Pas la peine de ricaner. Vous aussi, là, vous êtes perdu dans un bas de page. Alors? On fait moins son malin."
Juste pour rire : page 87
Suite au prochain arrêt !
J'ai lu la suite du livre d'une seule traite. J'avais du temps et c'est une lecture assez simple et apaisante. En effet, pour conclure, je trouve ce livre très agréable à lire. Il y a de l'humour, c'est l'histoire d'un ado à qui il arrive des choses qui le font grandir, une histoire cool quoi. Je conseille cette lecture à tout un chacun. Je suis certaine que même les adultes apprécieront cette lecture !
Le paratexte
"J'estime que la plupart des malheurs de l'humanité viennent de ce que les gens qui savent pourtant qu'ils sont uniques, s'obstinent à se laisser traiter comme un numéro parmi la masse." Colin Higgins dans Harold et Maude.
Cette citation placée au début du livre fait allusion à Maxime. C'est un adolescent, unique comme chacun l'est. Plus j'avançais dans le livre, plus j'ai senti que Maxime prenait de l'assurance et devenait autonome. Pour ma part, il arrête de se laisser traiter comme un numéro parmi la masse et commence à s'assumer en tant que personne. D'ailleurs, à la page 169, il fait référence à l'histoire d'Harold et Maude.
" Entre autres, cette phrase de Maude qui dit que tous les malheurs du monde arrivent parce que les gens uniques s'obstinent à se comporter comme tout le monde. Je suis revenu à Natacha, fort de cette maxime qui m'allait si bien (si j'ose ce jeu de mots tarte-à-la-crème)."
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Comment (bien) rater ses vacances d'Anne Percin. 4 étoiles **** |