Ce langage des adolescents et de Pinpin reflétant si bien la réalité, les jeux de mots, l'humanité des personnages principaux, l'histoire en elle-même. J'ai tout adoré dans ce livre. J'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture.
Toutes ces aventures, ces hauts et ces bas, ces moments marrants mais aussi ceux beaucoup moins marrants. Lorsqu'on commence à lire ce livre, on vit les choses qui s'y passent intensément. Je pense que c'est, en partie, grâce au langage utilisé par Marie-Aude Murail. Ce langage utilisé d'une part, par les adolescents et d'autre part, par Simple. Lorsqu'on lit des mots tels que : microspique, dicament, vérolair, mirlitaire, téphélone, on s'imagine sans grandes difficultés, une personne de 22 ans, parlant comme un enfant de 3 ans. Le fait de pouvoir imaginer le personnage dans la réalité, nous emmène vivre l'histoire avec lui.
La manière dont Simple réagit lorsque son frère dit que c'est un déficient mental, sa manière de réagir dès que quelqu'un dit un vilain mot, sa manière de se protéger, de se forger une carapace à l'aide de Pinpin. Tout cela est attendrissant et on s'y habitue : "oh oh vilain mot", "i-di-ot". La preuve, lorsque Simple est emmené à Malicroix, il manque à tout le monde. En parlant de tout le monde, qui sont-ils? Enzo? Aria? Corentin? Zahra?
Mes personnages préférés sont Enzo, Aria, Zahra et bien sûr Kléber, sans oublier Georges qui malgré ce qu'il essaie de montrer, a un très bon fond.
Kléber, sa grande humanité, son courage, sa force et son amour pour son frère sont assez impressionnants. Il est admirable même s'il a des moments de doutes, nous les comprenons très facilement en tant que lecteur. Cela permet même de voir les choses telles qu'elles peuvent être dans la réalité car dans la vie, tout le monde a des doutes à un moment ou à un autre.
Enzo, son sale caractère, sa manière de se montrer dur alors que c'est le premier à se lier d'amitié avec Simple. Ce moment où Enzo dit à Simple que c'est son "pote" est très émouvant. Son obstination pour Aria finit par payer et cela me réjouit. Aria, justement, une fille très simple que j'ai tout de suite appréciée, sa gentillesse, son calme, sa compréhension, sa tolérance envers Simple. Et évidemment, Simple, pour qui on ne peut s'empêcher d'avoir de l'affection même à travers un livre.
Mes moments préférés? D'abord, le moment à la piscine, où Kléber arrive à assumer le fait que Simple veuille porter une bouée avec un dauphin mais pas le fait que Simple fasse pipi dans l'eau. Le moment de l'entretien avec Katie ou encore la première rencontre avec les colocataires. Chaque fois que Simple montre Pinpin pour la première fois à quelqu'un est un moment tordant. Il y en a tellement ! Le meilleur restera pour moi, le moment où Enzo laisse Simple seul pendant 1h et où personne ne se rend compte directement des bêtises qu'il a faites.
Nous ressentons tellement d'émotions à travers ce livre. De la joie, de la peine, de la peur, du soulagement, de l'amour, de l'amitié… Rien que pour cela, je suis totalement en faveur de la lecture de ce roman. Je le trouve envisageable avec de futurs élèves mais plutôt dans le cadre du cours de moral au niveau de l'analyse du livre. Cependant, j'aimerais faire lire ce livre à mes futurs élèves, je suis sûre qu'ils adoreraient.
"Ce langage des adolescents et de Pinpin reflétant si bien la réalité, les jeux de mots, l'humanité des personnages principaux, l'histoire en elle-même."
RépondreSupprimerAttention Clara, cette phrase n'a pas de verbe… à corriger.
Conclus sur le langage utilisé par MA Murail, pourquoi l'utilise-t-elle de cette façon ? Qu'est-ce que cela ajoute au récit ?
Pourquoi tes élèves aimeraient ce livre ? Décris ce que tu pourrais construire avec eux.